Mohamed Ali nait le 17 janvier
1942 aux États-Unis dans l’état du Kentucky et son nom à la naissance était
Cassius Clay. Il est considéré comme un des plus grands boxeurs de tous les
temps. Il a été à de nombreuses reprises champion du monde dans la catégorie
des poids lourds. Il est aussi activiste social, mais nous parlerons plus de sa
vie de boxeur. C’est à l’âge de 22 ans qu’il change son nom pour Mohamed Ali.
Surnommé « The
Greatest », Ali est le premier triple champion du monde poids lourds. Il a
participé à plusieurs combats qui sont aujourd’hui historiques. C’est grâce à ses
compétences et son caractère qu’Ali est devenu un athlète célèbre dans le monde
entier. En 1999, il est couronné « Sportif su siècle » et
« Personnalité sportive du siècle ». Ali est fier de cette
victoire ! Triste pour lui, il est atteint de la maladie du Parkinson
depuis 1984.
Ali avait un style hors du commun pour un poids lourd, il positionnait ses bras et ses mains le long de son corps au lieu de se protéger en les tenants plus hauts… Il faisait confiance à ses réflexes ainsi qu’à son allonge de 2,10 mètre ! Ali frappait pour la plupart du temps à la tête ce qui est rare, car lors de long combats, les coups au corps sont plus efficaces pour fatiguer l’adversaire. Mais ce qui impressionna le plus, c’est sa vitesse dans ses déplacements et sa précision hors du commun. C’est pour ces raisons qu’il est peut-être le plus beau poids lourd à voir boxer.
Ali est plus à l’aise avec les « punchers » qu’avec les boxeurs au style près du sien. C’est pour cela qu’il met K.O Liston et Foreman, mais qu’il aura plus de difficulté avec Floyd, Patterson ou bien Ken Norto.
Débuts
professionnels
Le
29 octobre 1960, à Louisville, il gagne son premier combat professionnel contre
Tunney Hunsaker. Clay (Ali) par ensuite pour la Floride avec son entraineur de
l’époque, Angelo Dundee. Le jeune médaillé d’or gagne quelques autres combats
et il repart, ensuite, dans sa ville où il a triomphé la première fois,
Louisville et continue à vaincre tous ses adversaires. C’est en 1962 qu’il
commence à se faire connaitre en Amérique… Il boxe pour les premières fois à
New-York et ensuite à Los Angeles. Il gagne un combat en quatre rounds contre
Archie Moore après avoir dit qu’il le mettrait K.O. en quatre rounds…
En
1963, Clay avec 19 victoires dont 15 K.O et aucune défaite obtient un combat de
championnat du monde contre Sonny Liston, mais il est peu probable qu’il
parvienne à battre le grand champion jugé invincible.
Cassius
Clay devient Mohamed Ali. Il reçoit ce nom de Elijah Muhammad, chef du
mouvement Islamique auquel Ali c’était engagé. C’est par la suite qu’il passe aux sunnites, en
1975 et depuis 2005, il appartient aux
islamismes soufismes.
Champion
incontesté
Du
25 février 1964 au 20 juin 1967, Ali est imbattable dans la catégorie des poids
lourds. Après sa deuxième victoire contre Liston, il fait une dizaine de
combats exhibition partout à travers le monde. Le 22 novembre 1965, à Las
Vegas, il affronte l’ancien champion Floyd Patterson qui avait perdu deux fois
au premier round contre l’ancien champion Liston. Adversaire qu’Ali a battu à
deux reprises. Ali gagne en 12 rounds en envoyant son adversaire au sol
plusieurs fois. Ali combat cinq fois en 1966 et normalement un champion en fait
deux par an… Comment faire pour se distinguer des autres, Ali savait comment
faire ! Bien sûr, cette année-là, il n’avait que des victoires. La
fédération des WBA qui est contre les croyances politiques d’Ali prend prétexte
de l’illégalité de son combat revanche contre Liston pour lui enlever sa
ceinture de champion du monde pour la donner à Ernie Terrell. Non, le titre est
divisé entre les deux finalement, car Ali garde son titre de WBC. Ali regagne
aisément son titre de WBA en 15 rounds. Le 6 mars 1967, Ali met K.O. Zora
Folley, un puncheur jugé dangereux pour le titre d’Ali. En raison de ses
problèmes judiciaires à propos de son incorporation dans l’armée américaine,
Ali ne retourne pas sur le ring avant 1970.
Retour
et première défaite
En
1970, Ali renonce officiellement à son titre. Il gagne son procès devant la
Cour suprême des Etats-Unis… Maintenant, il a le droit de refuser le service
militaire et il récupère sa licence et reprend la boxe du même coup. Après
quelques combats pour se remettre en forme, Ali se sent prêt à affronter le
champion Joe Frazier. Frazier est un boxeur de très haut niveau et Ali revient
de trois ans d’absence sur le ring… Surnommé le combat du siècle, ce combat
marquera l’histoire de la boxe dans les années 70. C’est le 8 mars 1971 au
Madison Square Gorden à New-York qu’Ali subit sa première défaite, car il dit
qu’il avait sous-estimé Joe Frazier pensant qu’il serait moins motivé que lui.
Ali gagne les premiers rounds, mais finit pas flanché contre un boxeur
spécialisé dans le corps à corps. Malgré sa défaite, il tombe une seul fois au
quinzième round et le combat se fini par décision à la fin !
Cette
première défaite met fin à son souhait de finir invaincu comme Rocky Marciano
et Ali en voudra toujours à Frazier. Le 28 juin 1971, Ali est innocenté par les
8 juges de la Cour suprême.
La
longue route vers la reconquête du titre de champion du monde
Après
s’être remis de sa défaite, Ali accompli 14 combats et 39 d’exhibition entre le
25 juin 1971 et le 30 octobre 1974. Le but de cela était de revenir au sommet
et d’avoir assez de victoire pour être nommé challenger numéro 1 mondial.
Durant cette période, Ali affronte plusieurs boxeurs de haut niveau dont Jimmy
Ellis pour être le champion d’Amérique du Nord.
Le
22 janvier 1973, Joe Frazier est détruit en deux rounds et va au sol à six
reprises contre George Foreman qui devient ainsi champion du monde. Dans son
autobiographie, Ali raconte qu’il devait absolument vaincre les deux hommes
pour assurer de nouveau sa suprématie dans la catégorie. Le plus dur pour lui
arrive le 31 mars, alors que Ken Norton lui brise la mâchoire au deuxième round
et même en se rendant, avec une grande douleur, au douzième round, Ali est
clamé perdant par deux juges sur trois. Maintenant, il à trois boxeurs à
battre pour revenir « Le KING » des poids lourds. Ali décide d’y
aller du plus facile au plus dur. Norton, Frazier et Foreman. Ali prend sa
revanche contre Norton le 10 septembre 1973 et gagne de justesse aux points. Le
28 janvier 1974, il bat Frazier en raison du manque d’activité du boxeur tandis
qu’Ali, lui, était au sommet de sa forme depuis leur premier combat.
Il
ne lui reste plus que Foreman, puncheur invaincu en 40 combats dont 37 par K.O.
La
reconquête de « son » titre
Pour
le combat, un nouveau promoteur l’organise et chaque boxeur recevra 5 millions
US reçu du dictateur de la République démocratique du Congo, Mobutu Sese Seko,
seulement pour combattre peu importe le résultat final. Monsieur Seko voulait
faire, par ce combat, promotion de son pays.
Ali
à peu de chance de vaincre Foreman en raison de ses victoires très
convaincantes par K.O. contre Frazier et Norton.
Après
avoir étudié avec soin le style de Foreman, Ali découvre son point faible, la
fatigue. Ali parcourt les rues du Congo pour renforcer son endurance tandis que
Foreman frappe dans le « Punching bag ». Ali s’entraine aussi à
encaisser des coups violent, bon pur l’endurance. Cependant, pour déjouer tout
le monde, Ali dit qu’il battra Foreman avec sa vitesse et sa mobilité. Ali devient
rapidement favori de la foule en raison de son action envers la cause des
Noirs, ceci vexera Foreman qui est le champion.
Combat
nommé « The Rumble in the Jungle », a lieu le 30 octobre 1974. Ali
dont le « jab » et la « mobilité » l’ont aidé grandement
dans le passé surprend Foreman avec plusieurs directs du droit dans les
premiers rounds. La garde haute, en encaissement chaque coup violent du
champion, Ali réussi à épuiser Foreman et l’oblige à combattre plus de cinq
rounds. C’est au huitième round que Foreman se ramasse au tapis et se relève
après 11 secondes, une de trop malheureusement pour lui… Ali reprend de cette
façon sont titre dix ans après son combat contre Liston.
Cette
victoire fut sa plus grande victoire tactique. Ali fut récompensé, ayant été
nommé « Boxeur de l’année » et son combat comme « Combat de
l’année ». De plus, il reçoit la « Hickok Belt », ceinture remis
à l’athlète professionnel de l’année avec le trophée du sportif de l’année
donné par le magazine « Sports Illustrated ».
L’apogée
du champion
En
1975 et 1976, il effectue toujours quatre combats par an dans le but de se
maintenir au plus haut niveau.
En 1975, il est de
nouveau élu boxeur de l’année et il atteint son apogée contre son éternel rival Joe Frazier. Leur combat est élu combat de l’année. Cependant, cette
année-là chaque adversaire qui rencontre réussisse à l’ébranler, à leur façon.
Son combat contre Chuck Wepner qui fut difficile pour Ali, car il le vaincu par
K.O. seulement au quinzième ronde, donna l’idée à Sylvester Stallone, qui
n’était pas connu dans ce temps, de créé le film « Rocky » qui sorti
l’année suivante. Il vient aussi à bout de Ron Lyle deux fois pour finir
l’année avec une victoire contre Frazier, encore une fois. C’est ce combat qui
fut le plus intense des huit…
Perte et troisième reconquête
Mohamed Ali perd finalement
son titre à 36 ans contre le champion olympique de 1976 Leon Spinks, dont
c’était seulement son huitième combat professionnel. Comme à son habitude, il gagne
la revanche peu de temps après. Voyant, par la suite, son déclin athlétique, il
prend sa retraite le 27 juin 1979. Cependant, le titre ne fut pas divisé en
deux comme Ali le pensait, donc il accepte de combattre Larry Holmes son ancien
« sparrings partner » devenu champions WBC.
Fin de carrière
Le 2 octobre 1980, Ali
recherche un nouveau record à accomplir… Cependant, il perd pour la première
avant la fin du combat… K.O. technique au onzième. Le combat contre Larry
Holmes est considéré avec dédain par plusieurs, car ils ont vu une version
amoindrie d’Ali. De plus, Holmes dit qu’il retenait ses coups vers la fin par
pur respect pour son idole et ancien employeur.
Malgré tout ça, Ali boxera de
nouveau, le 11 décembre 1981, contre un futur champion en ascension Trevor
Berbick. Il offre une meilleure opposition, mais perd par décision unanime au
dixième round. Il faut noter qu’Ali avait 39 ans tandis que Holmes n’avait que
27 ans.
Citations
« Il est difficile de rester humble, quand on
est ce que je suis. »
« On ne devient pas champion dans un gymnase,
on devient champion grâce à ce qu’on ressent : un désir, un rêve, une
vision. On doit avoir du talent et de la technique, mais le talent doit être
plus fort que la technique. »
« Qui n’a pas d’imagination n’a pas
d’ailes. »
« Qui n’a pas la même vision à vingt ans qu’a
cinquante, a perdu trente ans de sa vie. »
« Les
gens humbles ne vont jamais très loin. »
Vie privée
Ali a une fille qui s’appelle Laila Ali qui elle
aussi est boxeuse et présentatrice de jeu télévisé : « American
gladiators. » Ali a fait une apparition dans la Cérémonie d’ouverture des
Jeux olympique d’été à Londres en 2012 comme ancien boxeur.
En 1996, il allume la flamme olympique à Atlanta. De
plus, il reçoit une nouvelle médaille d’or en remplacement de celle qu’il avait
gagnée en 1960, car il l’avait jeté dans l’Ohio après s’avoir fait refusé
d’être servi dans un restaurant en raison de sa couleur de peau.
Malheureusement, c’est en 1984 qu’Ali est
diagnostiqué de la maladie de Parkinson.
Combats
|
61
|
Victoires
|
56
|
Victoires par KO
|
37
|
Défaites
|
5
|
Titres professionnels
|
Champion du monde poids lourds WBA (1964, 1967, 1974-1978, 1978-1979)
et WBC (1964-1967, 1974-1978)
|
Titres amateurs
|
Champion olympique aux Jeux de Rome en 1960
(poids mi-lourds)
Vainqueur des Golden Gloves en 1959 (poids mi-lourds) et 1960 (poids lourds) |
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